pour changer un peu des dessins récents, et faute de temps pour en faire de nouveaux, je ressors un peu les vieux carnets de croquis… 1er opus, Venise la Sérénissime, carnet datant de 2004. ce n’était pas mon premier voyage dans cette ville, je m’y étais retrouvée huit ans plus tôt avec mon école d’architecture (y’a clairement pire comme voyage d’étude), et déjà à l’époque, nous étions censés rapporter un carnet de croquis. La première fois, une amie m’avait dit : « on s’imagine tellement de choses sur Venise… mais tu verras, ce n’est pas surfait ». et le fait est, le premier voyage m’a parut féerique (à ce propos, pour les amoureux de cette ville, je vous conseille la lecture de la série sur Venise appelée Venus de Tanith Lee : 1)Faces Under Water, 2) Saint Fire, 3)A Bed of Earth, 4)Venus Preserved. Une romancière capable de créer des mondes fantasmagoriques décalés, à la fois poétiques et fascinants. Désolée pour les non anglicistes, à ma connaissance cette série n’a pas été traduite). Même si je n’ai pas retrouvé la magie de la première fois lors de ce deuxième voyage, c’est tout de même une ville magnifique, et un rêve pour les carnets de croquis. D’ailleurs, c’était la première fois que j’achetais un carnet de croquis avec du vrai papier aquarelle (ben ouais, c’est cher), je m’étais toujours contentée jusqu’alors de papier fin qui gondole bien avec l’eau (ça peut être drôle cela dit). C’est le premier dessin de mon carnet, j’étais sur une place (j’ai oublié laquelle), assise sur les coursives de panneaux électoraux (période électorale oblige)… ça change de parterre, mais ce n’est pas hyper confortable vu que ce sont des panneaux en métal déployé qui laisse plein de trace sur les fesses. Or donc, je retrouvait avec bonheur les couleurs du sud qui vont tellement bien à ma palette…

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