lundi 24 septembre 2007

Passage Sainte-Foy

Il y ‘a des moments où je ressens le besoin de dessiner quand je suis en colère. L’effet calmant reste à prouver, parce que en général, quand je suis énervée, ce que je fais n’est pas terrible, ce qui est susceptible de m’énerver encore plus. Mais là, même si le résultat est… bref, ça m’a quand même calmée… les voies de la sérénité sont impénétrables (en tout cas pour moi).

Pour une fois, j’ai dessiné un truc moche (ça m’arrive de temps en temps, comme ça quand le dessin est moche aussi, j’ai une bonne excuse, c’est parce qu’il est ressemblant). En plus je l’ai fait avec un stylo noir qui bave bien quand on mets de l’eau dessus, ça ajoute au coté glauque, j’adore. C’est un petit passage qu’il y’a pas loin de chez moi et qui, bien que laissé pas mal à l’abandon, est pétri d’histoire… enfin, pas lui personnellement, mais le dénivelé qu’il encaisse avec son escalier. Nous sommes à peu près sur la trace des remparts de Charles V, et même si tous les fossés ont été comblés depuis longtemps, les accidents de terrain demeurent ; et là, grâce à cet escalier et ce passage, on monte sur le chemin de ronde des remparts… faut juste un peu d’imagination pour s’y voir…

3 commentaires:

Anonyme a dit…

au bout du tunnel, la lumière !!!?

j'aime ce dessin, précisément parce qu'il est d'abord pétri par cet énervement dont tu parles et la noirceur qui l'accompagne.

calam a dit…

et ben en fait, moi aussi je l'aime bien ce dessin.
il me rappelle celui du poteau électrique.

Anonyme a dit…

il y a effectivement une lumière similaire à l'aquarelle du poteau électrique, cette lueur jaunâtre, impalpable comme une moiteur qui plâne en attente.

Une ambiance plus qu'une inquiétude.