Le fond de l’air est un peu humide (on dit "après la pluie le beau temps", mais l’inverse est vrai aussi), on passe donc aujourd’hui à une technique humide.
Je ne m’attendrirai pas sur l’intérêt du dessin qui est tout relatif, mais la technique en revanche n’est pas inintéressante. J’en ai lu la description dans un bouquin un jour (y’a quelques années quoi, je vous avais prévenu que je dépoussiérais les vieux cartons à dessin), et comme tous les trucs un peu bizarre, ça m’a tentée. On commence par faire un dessin avec un stylo bille noir (avec une autre couleur l’effet est moins bien), et on projette (comme on veut, mais avec un aérographe, c’est le plus simple) de l’alcool à brûler… à moins de vouloir ressortir bourré de l’opération à cause des vapeurs, je conseille de porter un masque. L’alcool dissout et du coup diffuse l’encre sur le papier, on obtient une sorte d’effet mouillé avec des floutés et des halos qui change pas mal le dessin de base. En utilisant différents stylos noirs, on peut avoir différents effets de couleur dus à la composition variable de l’encre.
Rien de génial, mais c’est marrant à faire.
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2 commentaires:
La technique en soit ne me tente pas trop (j'aurais un peu peur pour mes poumons, quoique ca doit pas etre pire que la térebenthine), mais j'aime beaucoup ton dessin.
il est clair que c'est une technique de quand il fait chaud et que tu peux avoir les fenêtres grandes ouvertes.
cela dit, je crois que j'en ai fait une dizaine comme ça une fois, et que je n'ai plus jamais recommencé... c'est marrant, mais à mon avis le résultat ne justifie les complications.
protège tes poumons.
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