lundi 23 juillet 2007

Au fil de l'eau


Isa, j’ai pas que rien fait hier (en dehors de la séance photo dont tu as eu un aperçu) !!!

Pour une fois, j’ai dessiné des gens (sur le bord du canal Saint Martin, près de chez moi… oui je sais, j’habite aussi un quartier pourri). D’habitude, je dessine surtout des morceaux de bâtiment, des morceaux de ville tout ça… ça doit venir de mon coté architecte. Mais je me suis souvenu hier pourquoi je dessine rarement des gens (c’est pas que ça m’intéresse pas hein…), en fait les gens ça bouge. Ces deux là ont bougé tout le temps et sont parti au bout de dix minutes, j’avais à peine fini le dessin au trait (les rustres !). je n’ai pas ce problème là avec les bâtiments, ils attendent sagement que j’ai fini, eux !

6 commentaires:

Anonyme a dit…

Quel bonheur de te retrouver ici... Quelle volupté de méditer sur tes aquarelles. Je ne m'en lasserai jamais. Tu manies le pinceau comme l'épée. Sauf que l'une blesse, tue ; l'autre caresse, estompe, calme, guérit des violences subies, infligées. Et voici que les traits et les couleurs qui s'accouplent au papier Canson immaculé figent à jamais des êtres inquiets de leur immobilité et qui toujours en mouvement se veulent. Tu as toi, le pouvoir de les transformer en monuments comme ces bâtisses qui te rassurent. Alors qu'ils t'abandonnent ces fébriles et anonymes sujets ! Tu ne les façonneras que mieux à l'image que tu souhaites en garder... au fil de l'eau.

calam a dit…

Wouhaaaa... ça c'est du commentaire, et quel encouragement à continuer. Promis, je redessine des gens à la première occasion.

Anonyme a dit…

La patience est mauvaise conseillère. Elle bride l’enthousiasme insatiable que nourrissent les promesses de découverte d’un monde inattendu, de sensations enivrantes et jubilatoires. La patience est la sagesse qui tempère la fougue des désirs impérieux et dictatoriaux qui ordonnent plutôt qu’ils n’invitent à savourer le plaisir que procure le regard. Contemplation qui, au-delà de la triviale matérialité des sujets et du support, se fond dans l’immensité immatérielle de la plénitude absolue. Stoïque maintenant et à jamais, j’attendrai.

calam a dit…

c'est bien, tu mets pas la pression toi...
je vais voir ce que je peux faire.

Anonyme a dit…

Je jette l'éponge ! Pas possible d'écrire un post après cette explosion littéraire !

Anonyme a dit…

... juste à côté sans bruit, j'ai observé du coin de l'oeil , le tien en train de s'inscrire à même le grain du papier.
juste l'humeur calme et son souvenir ...
juste prendre le temps de colorer une impression mouvante...