Un autre de mes souvenirs de Thaïlande. Paradoxalement, je crois que c’est mon dessin préféré, et pourtant, ce n’est ni le plus beau, ni le plus réussi. Mais c’est un souvenir particulier. A Ghiang Maï, capitale du nord, il y’a un marché de nuit très réputé (on y trouve de tout et n’importe quoi, et c’est la super attraction du soir de Chiang Maï qui, malgré son statut de capitale du nord est une petite ville). J’étais extrêmement intriguée par le dispositif d’éclairage des stands le long des rues. Il était important, et systématique… vous me direz, pour un marché de nuit, c’est mieux… c’est sûr, mais ça ne m’empêchait pas de me demander d’où ça venait (réflexe bizarre d’architecte j’imagine, la plupart des touristes normaux s’intéressant plutôt aux marchandises). Et le jour venu, j’ai compris ! une installation à faire pâlir (d’inquiétude) n’importe quel technicien EDF normalement constitué. Il y’avait plein de boîtiers électriques, de compteurs, et de câbles accrochés direct sur les poteaux électriques.
Pour moi, ce sont des trucs comme ça (impensables en France) qui constituent l’exotisme d’un pays. Et vous savez quoi ? ben ça a l’air de marcher plutôt pas mal
vendredi 20 juillet 2007
Electricité sans frontières…
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1 commentaire:
Entièrement d'accord !
L'exotisme se situe dans les interstices.
Entre les choses bricolées, l'ingéniosité de la vetusté, et l'originalité des choses mises l'une sur l'autre...
un changement de regard permet de voir tout cela parmi le folkore bruillant et le spectaculaire de pacotille?
Et la lumière fut
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