Vélib’ : liberté surveillée.

Voici quelques jours, l’opération de grande envergure (750 stations et 10.000 vélos) a commencé sur Paris. Dans le principe, même si d’éternels râleurs râlent (les automobilistes entre autre), c’est une excellente idée. Le financement n’est pas à la charge des parisiens puisqu’il s’agit d’un partenariat donnant donnant, services contre emplacements publicitaires (même si perso, je trouve qu’il y en a déjà trop), donc, en principe, tout bénef pour les parisiens et touristes de passage… sauf que…

Nous avions déjà la carte bleue qui piste absolument et très précisément tous nos achats (ça vous chiffonne pas de voir le nom de la boutique et l’heure de l’achat sur votre relevé de banque ? moi si). Nous avons depuis quelques année à Paris le pass navigo pour tous les transports en commun (ç’est nominatif, et ça enregistre tous vos déplacements soigneusement).

Nous avons maintenant le Vélib’… bien venu chez Big Brother.

Cet engin, présenté comme le vecteur de liberté par excellence (le vélo où on veut, quand on veut, et en plus sur des petits trajets ou si on pédale vite, quasi gratuit), est aussi un outil de plus pour nous surveiller. En effet, quelque soit l’abonnement, c’est nominatif, puisque pris avec la carte bleue, et chaque vélo possède une puce qui le distingue des autres, les déplacements étant là aussi soigneusement enregistrés… et les données gardées pendant cinq jours (il voulait vingt quatre mois, mais la CNIL s’est pas mal battu) par Messir Decaux … largement le temps que ces données soient traitées pour enrichir diverses études et statistiques servant à ? ben le premier exploitant d’espace publicitaire de Paris.

Moi je vous dis, les spams, c’est pas que sur internet, et on en pas fini.

c'est bête je trouvais ça bien comme principe… même si j’ai déjà un vélo, je comptais bien m’en servir… eh ben j’ai changé d’avis, NA !